Quand et combien sont les deux questions qui sont systématiquement posées lorsque la thématique de la retraite est abordée. Pour être en mesure de déterminer avec précision à quel moment partir en retraite et avec quel montant, il est indispensable de revenir sur l’ensemble de sa carrière professionnelle. Or, cet exercice, en apparence très simple, peut vite se révéler extrêmement compliqué et fastidieux. En effet, il n’est pas toujours aisé de se remémorer chaque étape de sa vie professionnelle tels que les petits boulots d’été, les jobs d’étudiants, les courtes périodes de chômage… De plus, il est pratiquement impossible pour un profane de vérifier l’exactitude des décomptes fournis par les organismes de retraite. Ainsi, il se peut que des périodes aient été oubliées et que certains revenus soient erronés. Ceci s’explique par un système de retraites pour le moins complexe comprenant 9 régimes de bases, 38 régimes complémentaires et des organismes sociaux littéralement débordés. Cette situation ne va pas aller en s’améliorant puisque d’ici 2020, ils devront gérer plus de 7,5 millions de départs en retraite. Autrement dit, il ne faut surtout pas penser que les relevés de carrière ou de situation individuelle fournis par les organismes sociaux ont été vérifiés avant d’être envoyés. Au regard des réclamations effectuées par les cabinets spécialisés, le taux d’erreur avoisinerait les 66 %. En clair, seulement 1/3 des relevés seraient conformes ! Les erreurs décelées sont loin d’être neutres puisque les quelques centaines ou milliers d’euros de manque à gagner annuel vont perdurer toute la vie du retraité, et ce même après son décès, par le jeu de la réversion, pour atteindre plusieurs centaines de milliers d’euros au global.
Par exemple, une erreur de 300 € dans le calcul de la pension mensuelle correspond à un manque à gagner de 3 600 € / an, soit l’équivalent de 90 000 € sur une durée de 25 ans. Dans l’hypothèse d’une réversion au profit du conjoint sur une durée de 10 ans, le manque à gagner ressort à près de 20 000 € d’où 110 000 € de pertes au global !!! Il faut donc être très vigilant et opérer une reconstitution de carrière méticuleuse.
Dans ces conditions, le recours à un professionnel s’impose puisqu’en plus de déceler et de faire corriger les éventuelles erreurs sur le décompte de retraite, il répondra avec certitude aux questions suivantes : Quel est l’âge optimal pour prendre sa retraite ? Quel sera le montant de la pension ? Quel sera le montant de la pension de réversion versé à son conjoint ? Comment optimiser sa fin de carrière ?…
En théorie, dans ce domaine, deux acteurs cohabitent, à savoir les banques ou les compagnies d’assurance et les cabinets d’audit indépendants.
Les banques et compagnies d’assurance offrent un service gratuit ou à très faible coût (quelques centaines d’euros) mais très incomplet puisque basé soit sur une reconstitution très sommaire de la carrière soit uniquement sur le taux de remplacement. L’objectif de ces organismes étant uniquement de vendre leurs produits d’épargne retraite, l’objectivité de leur pseudo étude laisse à désirer.
En revanche, les cabinets indépendants spécialisés en audit retraite réalisent une analyse totalement impartiale puisqu’ils n’ont aucun produit financier à commercialiser. En contrepartie de cette indépendance, leur assistance est payante. En règle générale, le coût est compris entre 1 500 € et 4 000 € selon la prestation demandée et la complexité du dossier. Les coûts de l’audit peuvent néanmoins être pris en charge par l’entreprise et les frais d’assistance à la liquidation de la retraite sont déductibles du revenu imposable du futur pensionné.
Il va sans dire que si vous voulez de vraies réponses à vos questions, il faut vous orienter vers les cabinets d’audit indépendants. Le bilan réalisé par ces cabinets englobe les points suivants :
- La reconstitution de carrière avec le contrôle et la vérification de toutes les rémunérations et cotisations sur l’ensemble du parcours professionnel. Autrement dit, tous les événements tels que le service national, le chômage, la maladie, l’invalidité, l’expatriation, le détachement à l’étranger, l’apprentissage, les jobs d’été, l’aide familiale sont passés en revue de façon à déceler les erreurs ou les omissions.
- L’intervention auprès des caisses de retraite en vue d’obtenir réparation des erreurs et/ou des omissions.
- L’analyse des contrats de retraite supplémentaire par capitalisation à titre professionnel ou privé tels que les articles 82, 83, 39 ainsi que les lois Madelin et les PERP.
- Le calcul des pensions selon les dates de départ en retraite.
- L’optimisation de la retraite par la recherche des dispositifs réglementaires applicables.
- La détermination de l’âge optimal pour le départ en retraite.
- L’étude du rachat de trimestres au titre des études supérieures et/ou des années incomplètes.
- L’étude de la surcote.
- L’étude du dispositif cumul emploi retraite.
- L’étude de la retraite progressive.
- Les simulations de pension de réversion.
- La liquidation de la retraite.
En règle générale, il est souhaitable de réaliser un audit retraite entre 50 ans et 55 ans afin de se laisser le temps de mettre en place des stratégies optimales. Il est bien évidemment possible de l’opérer plus tard mais dans tous les cas avant la liquidation de la retraite.
En conclusion, la réalisation d’un bilan retraite s’avère être une quasi nécessité si vous souhaitez obtenir une pension maximale. En effet, cela permet non seulement de mettre en place une stratégie optimale de fin de carrière dans le but de maximiser votre pension mais aussi d’être certain que les décomptes fournis soient exempts d’erreurs. Pour ce faire, nous avons sélectionné un acteur indépendant au savoir-faire confirmé qui est spécialisé dans les bilans sur mesure avec une reconstitution de carrière circonstanciée et la mise en place d’une stratégie d’optimisation. N’hésitez pas à nous consulter pour de plus amples informations.